Charles ROZOY

35 ans - Natation

Champion Paralympique en 2012

STORY

Charles Rozoy rêvait de côtoyer les monts de l’Olympe depuis sa plus tendre enfance. Le dijonnais débute la natation en 1995 mais un grave accident de moto en 2008 le stoppe dans son élan. Charles ne se décourage pas pour autant est devient champion d’Europe puis champion du Monde sur 100m papillon avant d’atteindre le graal : champion Paralympique à Londres en 2012. Il arrête sa carrière après Rio en 2016. Mais, même si sa reconversion est un succès, Charles annonce se remettre à l’eau pour les Jeux Paralympiques de Paris 2024. Son objectif ? Prendre un maximum de plaisir à domicile. 

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INTERVIEW

 SPORTIF

Quand a débuté cette passion pour la natation ?

J’ai toujours rêvé d’être champion olympique quand j’étais petit. J'ai découvert la natation parce que mes voisins pratiquaient donc je m’y suis mis. C’est là que je me suis dit que je voulais être champion olympique de natation. Donc j’ai tout fait pour le devenir.

Quel a été ton parcours ?

J’ai fait le collège sport études et le lycée pôle espoir. J’ai été champion de France de natation. Par la suite, le 26 juillet 2008, j'ai eu un accident de moto. Après cet accident, j’ai repris la natation, d’abord pour la rééducation. Mais ça a très vite été un enjeu de performance pour pouvoir devenir champion paralympique.

Quelles sont les motivations qui te poussent à te donner autant dans ce sport ?

C’est une routine, je ne me dis rien de particulier le matin. Pour moi, j’ai déjà tout eu : j’ai été champion de France, d’Europe, du monde, champion paralympique. C’est une chance, ma carrière est plus derrière moi que devant moi. Je me dis juste “il faut que tu y ailles, si tu sens que t’es encore capable, vas-y, fais-toi plaisir”. Donc c’est ce que je fais au quotidien, je m’éclate, je prends mon pied à me faire mal dans l’eau et à me dire que ça sera bientôt fini.

Qu’est-ce que ton titre de champion paralympique a changé ?

C’est une question que j’ai posée à mon roommate, Samuel Gueddari, parce qu’on se la pose même quand on l’a. Il m’a dit : “ça change ce que tu veux bien que ça change”. Et c’est vrai. Ça m’a permis de rencontrer des gens, de m’ouvrir, d’avoir pleins d’horizons, une possibilité d’échanger avec les jeunes et de leur dire “c’est possible". Ça m’a aussi permis de transmettre un maximum d’ondes positives aux gens et de dire que, quoiqu’il arrive, on peut s’en sortir.

Quels sont tes projets futurs ?

Mon objectif principal c’est Paris 2024. Cette année il y a les championnats du monde donc il faut déjà se qualifier, et après essayer d'y faire de bons résultats. Il faut donc que je m’entraîne dans ce sens là, pour ces championnats. Après, dans la foulée, il y aura les jeux, et puis les championnats d’Europe. Il va falloir être solide pour s'y faire plaisir. C’est surtout ça le mettre mot : le plaisir.

Tu as connu la reconversion sportive, comment t’es tu organisé pour l’après ?

J’ai eu la chance, grâce à mon titre et mes diplômes, de pouvoir travailler et faire des choses. Maintenant, c’est surtout psychologiquement que c’est dur. Je pense qu’aujourd’hui, ce qui manque, c’est un accompagnement psychologique pour chacun des athlètes qui arrêtent. C’est quand même un choc après 35h d'entraînements par semaine. C’est là qu’il faut bien être entouré.

carrière

POP

Pourquoi avoir choisi de faire appel à POP ?

La Bourgogne Franche-Comté c’est ma région, j’y suis né et je connais tout le monde dans le sport. La directrice d’une association fondatrice m’a tout de suite appelé lorsqu’ils ont eu l’idée du fonds. Ils m’ont contacté dans un premier temps pour prendre mon avis et échanger sur comment je voyais les choses. Comme je reprenais la natation et que j’étais de nouveau nageur, ils m’ont contacté pour m'accompagner, et c’est ça qui est génial.

Quels avantages le fonds t’a-t-il apporté ?

C’est déjà un accompagnement. Quand on parle de fonds on pense directement à l’argent. La première chose auquel je pense c’est au soutien. Il y a des gens qui sont là et qui te suivent, qui t'appellent, qui te demandent comment ça va, ce dont tu as besoin, qui sont là pour toi donc c’est déjà un soutien psychologique. Après bien sûr que le fonds est aussi là pour qu’on puisse payer du matériel, des déplacements…

Comment se passe ta reconversion avec POP ?

La formation, même si je ne l'ai pas encore utilisé, je sais que c’est quelque chose qui va m'intéresser énormément pour ma reconversion. Si aujourd’hui j’ai des formations à faire ou à dispenser, le fonds est là pour m’aider sur ce double projet qui est intéressant. Aujourd’hui je travaille mais c’est très compliqué de mener sa vie d’athlète quand tu es déjà sur du 30/35h par semaine, forcément c’est dur d’avoir un métier. C’est pour ça que c'est important d’avoir des gens autour de soi.

DECONTRACT

Si tu étais un pays

FRANCE

Si tu pouvais avoir
un super-pouvoir

rendre les gens heureux

Ta chanson de la honte

laissez-moi manger ma banane

Le plat que tu pourrais manger tout les jours

OEUF MEURETTE

Si tu étais un animal

dauphin

Ton éspérence de vie durant une apocalypse de zombie

quelques années

Un objet que tu prendrais sur une île déserte

un kit de survie

Le film que tu pourrais voir indéfiniement

la tour montparnasse infernale

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