Gwendoline MATOS

28ans - GoalBall

ASC des centres Bregilles, Equipe de France

© Jean-Charles Sexe

STORY

Atteinte d’une maladie génétique rare de la rétine depuis l’âge de ses 7 ans, Gwendoline est une figue emblématique du sport paralympique sur notre territoire. Pilier de l’équipe de France de Goalball, elle a entamé sa préparation pour les Jeux Paralympiques de Paris 2024 ! Notre ambassadrice bisontine a accepté de se livrer : 

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INTERVIEW

 SPORTIVE

Quand a débuté cette passion pour le goalball, et pourquoi ce sport en particulier?

J’ai découvert le handisport à l’âge de 10ans dans une école spécialisée pour malvoyants à Besançon. Avant, je faisais un sport similaire. J’ai découvert le goalball en 2016. Depuis 2017, je fais partie de l’équipe de Besançon et de l'équipe de France. J’apprécie le fait que ce soit un sport paralympique et collectif.

Quelles sont les motivations qui te poussent à te donner autant dans ce sport ?

Ma principale motivation est Paris 2024. Notre sélection en équipe de France n’est ni acquise ni définitive donc il faut que je me donne à fond. De plus, lors des compétitions, quand j’arrive à reproduire les tirs que je fais en entraînements, je suis très satisfaite. Le goalball est aussi une aventure collective qui nous pousse à atteindre nos objectifs ensemble.

Combien de temps consacres-tu à la pratique par semaine ?

Au niveau des entraînements au club, je fais 2h le mardi et 2h le jeudi . A côté, la préparation physique c’est minimum 3 fois par semaine avec mon coach : le lundi, mercredi et jeudi.

© Jean-Charles Sexe

Quels sont les plus grands inconvénients que tu rencontres dans ta carrière ?

Avant je travaillais à l'hôpital et je n’avais pas les mêmes libertés qu’aujourd’hui pour poser des congés et participer aux compétitions. En 2018, j’ai commencé à travailler à la mairie où mon titre de sportive de haut niveau étais pris en compte, ce qui me permettait de mieux concilier les deux. Actuellement je travaille au service des sports du département du Doubs.

Quels sont tes projets futurs ?

A court et long terme ce serait de rester en équipe de France et d’aider le collectif à progresser/monter. J’ai aussi pour objectif les Jeux de 2024. Il y aura également prochainement les championnats du monde en Chine.

Penses-tu à l’après ? A une seconde vie après le sport ?

Après 2024 je pense m’arrêter pour commencer à fonder une famille. Après, entre ce qu’on s’imagine et la réalité, ce n’est pas toujours pareil. Mais je me dis que si j'arrive à aller à Paris, peut être que je me lancerai jusqu’en 2028 à Los Angeles.

carrière

POP

Comment est-ce que tu as connu POP ?

J’ai envoyé mes dossiers un peu partout, dont un au comité départemental olympique et sportif. C'est là que les fondateurs de POP m'ont contactée.

Qu'est-ce que POP t'as apporté ?

Je vais pouvoir financer mon préparateur physique pendant un an donc c’est un gros soulagement. Toute seule je n’aurais pas pu me le permettre.

Qu'est qui a changé ? Qu'est ce que tu peux faire de plus?

Je suis mieux encadrée pour mes entraînements à la salle ce qui me permet d’avoir un réel suivi professionnel. De plus, du fait de mon handicap visuel, ce n’est pas toujours simple donc mon coach s’occupe des machines, des poids, des choses qui trainent par terre… j’ai donc ça en moins à gérer.

DECONTRACT

Si tu étais un pays

PORTUGAL

Si tu pouvais avoir
un super-pouvoir

VOIR (pour conduire)

Ta chanson de la honte

LA KIFFANCE

Le plat que tu pourrais manger tout les jours

CRêpes

Si tu étais un animal

renard

Ton éspérence de vie durant une apocalypse de zombie

pas longtemps

Un objet que tu prendrais sur une île déserte

un lisseur

Un dessin animé que tu pourrais voir indéfiniement

TITEUF

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