Marcus BURGER

18 ans - Moto Enduro

Team Atomic Moto

Marcus Burger, 18 ans, a accepté de nous accordé cette interview. Avec des journées décidément bien remplies, il nous reçoit au téléphone juste après son cours de mathématiques. Le Doubiste de Bavans a accepté de répondre à nos questions :  

Son histoire

Aujourd’hui tu pratiques la moto enduro à haut niveau, mais quand et comment est née ta passion pour la moto ? 

 

« En fait, c’est tout simplement une passion familiale. Mon père a toujours fait de la moto, il faisait plutôt de la vitesse étant jeune puis il a basculé sur l’enduro avec son frère. Mon cousin en faisait aussi donc, quand j’étais petit, j’ai essayé sa moto et vu que mon père aimait bien on s’est lancé là dedans. J’ai commencé quand j’avais 5ans, et depuis on est toujours à fond ».

 

Comment est-ce que tu organises tes entrainements ?

 

« Je suis dans le team Atomic Moto. C’est un team qui me suit sur le championnat de France et sur le championnat d’Europe et à côté de ça je suis au Lycée François Marty en première année de BTS. C’est un institut à côté du lycée qui est un établissement sport-études. Il est spécialisé dans l’enduro et soutenu par la fédération française donc on a un emploi du temps aménagé, deux entrainements moto par semaine les mardis et mercredis. Le jeudi on a sport et après on a des week-ends motos organisés où on s’entraine, sauf quand on a des courses ! Moi j’ai la chance de n’être qu’à 10km du lycée comme ça je peux toujours suivre même pendant mon BTS. BTS Technico-commercial plus exactement ». 

Des projets ?

Pour le moment tu ne vis pas de la moto ? Mais est-ce que tu aimerais un jour pouvoir en faire ta source de revenus ? 

 

« Évidemment oui, c’est ma passion j’ai toujours aimé ça. C’est de plus en plus compliqué on va dire, surtout en tant que pilote « privé » et pas professionnel. Même pour un pilote pro qui est payé pour faire de la moto c’est compliqué. Vivre de sa passion c’est super beau et faire ça au quotidien je trouve ça vraiment magnifique si j’avais cette chance là bien sûr que je le ferai ».

 

Tu m’as dit tout à l’heure que tu participais à des courses mais est-ce qu’elles font partie d’une compétition ? 

 

« Oui absolument, ce sont des compétitions. D’ailleurs j’étais hier en Auvergne pour le championnat de France, de cross-country donc c’est une endurance. Plus précisément c’est une course de préparation parce que le vrai championnat de France d’enduro n’a pas commencé encore. Sinon le programme de cette année c’est championnat de France d’enduro dans sa totalité et ensuite le championnat d’Europe. À côté de ça on a des courses de préparations pour la compétition de France cross-country, ce dimanche j’ai la ligue Nouvelle-Aquitaine et il nous arrive d’aller jusqu’en Italie parce que le championnat italien a un bon niveau ». 


Est-ce qu’après ton BTS tu prévois de continuer dans le supérieur ? Un plan de carrière déjà établi ? 

« On va dire que c’est compliqué, très compliqué même. C’est surtout que je suis dans le seul lycée de France soutenu par la FFM (Fédération Française de Moto), j’ai donc le statut de sportif de haut-niveau qui me facilite beaucoup la vie d’étudiant. J’ai le droit à des aménagements que je n’aurais pas forcément si j’étais dans un simple lycée. Je me dis que tant que je peux continuer ici je le ferai parce que c’est beaucoup plus simple comme ça. Plus tard par contre je ne sais pas vraiment ce que je ferai, j’ai des projets. Je sais ce que j’aimerai faire. Pourquoi ne pas passer les permis Poids-Lourds, j’ai toujours aimé ça. Mon père est chauffeur et mon grand-père avait sa propre entreprise de transport. Toujours dans mon secteur il y a une école pour passer les permis sur un an. Je me dis qu’après mon BTS je pourrai entrer dans cette école et rester une année de plus ici. Et à termes partir pour le championnat du Monde d’ici deux ans. Mais ça ne reste que des idées ».

Si demain, tu devais très malheureusement arrêter ta pratique sportive, tu as quand même une solution de repli donc ? 

« Oui oui, forcément. Même si le sport c’est mieux et qu’on s’éclate là-dedans, un accident est vite arrivé. Au-delà de ça je ne vivrai pas de la moto parce que ça coûte extrêmement cher et donc forcément il faut un plan de secours et pour moi ça passe par les études. Si on réussit dans le sport c’est pour le mieux mais il faut quand même s’assurer de ne pas se retrouver sur la paille ».

POP

Depuis quand est-ce que tu es soutenu par POP et comment tu as connu la structure ? 

 

« Cette année en réalité, c’était en discutant avec Eva Lacheray à Montbéliard. On a bien parlé puis on est venu à parler des sponsors et elle m’a donné vos coordonnées et c’est arrivé comme ça. Du bon vieux bouche-à-oreille ». 

 

Pour le moment qu’est-ce que POP t’a apporté ?

 

« Surtout un soutien financier. A vrai dire c’est notre besoin majeur en moto et ça s’explique par le coût des pièces, pour améliorer la mécanique de nos machines ». 

Est-ce que tu as d’autres centres d’intérêts ? 

« J’aime beaucoup le sport ! Avant je faisais du judo, j’ai commencé à quatre ans je suis allé jusqu’à la ceinture marron et je devais même passer la noire. Mais c’était l’année où j’ai été sélectionné pour rentrer dans ce lycée donc j’ai dû arrêter pour me consacrer pleinement au reste. Je m’intéresse pas mal à la nutrition aussi… Toujours branché autour du sport ».

Est-ce que tu as une moto de tes rêves ? 

« Forcément il y a des motos qui donnent envie plus que d’autres mais au final elles évoluent chaque année et on change chaque année donc non je n’ai pas vraiment de moto de mes rêves. Celle que j’ai actuellement j’en suis très content, on a réussi à la mettre au point et j’ai vraiment hâte de commencer cette saison ».

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